Ferrailleur, que du bonheur !

salut ,

j' en avais démonté y 'a pas longtemps mais plus petit que le tien , j' en retirais 160 grammes de cuivres chacuns .

Papy a écrit:

Salut Ken

Oui c'est un peu chiant à faire, j'utilise la méthode Bachelot : j'enroule le tout dans un chiffon et quelques coups de massette

Merci

Moi, itou pour la méthode.
Par contre, aurais-tu une solution pratique pour enlever la couche d'étamage présente sur certaines pièces de disjoncteurs (et sur les cosses électriques)?
Mon ferrailleur les reprends beaucoup moins cher en prétextant un côut de traitement plus cher pour la séparation.
Bon, après quelques essais infructueux, j'ai réussi relativement en faisant chauffer dans une casserole de l'acide chlorydrique vendu dans le commerce (chlorure d'hydrogène à 23%) dans lequel baignait les pièces.
Mais je déconseille cette méthode en l'état car il y'a alors dégagement de gaz toxique (hydrogène sulfuré ?).
De plus les pièces "désétamées" s'oxydent très vite.
Vite, un chimiste !

Dernière modification par golfech (2009-09-04 18:18:01)

Désolé Golfech je n'ai pas de solution. La chimie et moi ça fait 2.

Les objets en Cu étamés ou nickelés chez Eska ils me les reprennaient pour une valeure moindre. Un autre me demandait de les trier mais m'en donnaient le même prix et maintenant je vais chez Recycable (Kofone) et lui reprend tout au même tarif.

le feu , à condition d' avoir une source d'énérgie pas cher ; l'étain fond bien avant le cuivre.

J'ai trouvé quelques infos chimiques sur internet:



L'étain se transforme en acide stannique H2SnO 4, lorsqu'il est chauffé dans l'air ou l'oxygène à température élevée. L'étain se dissout dans l'acide chlorhydrique pour former le chlorure stanneux, SnCl2, et dans l'acide nitrochlorhydrique pour former le chlorure stannique, SnCl4. L'étain réagit avec l'hydroxyde de sodium en solution pour former le stannite de sodium et l'hydrogène gazeux ; il se dissout dans l'acide nitrique froid et très dilué, pour former le nitrate stanneux et le nitrate d'ammonium. Dans l'acide nitrique concentré, il donne l'acide métastannique H2SnO3. Le sulfure stanneux SnS est obtenu sous forme de précipité brun-noir, par l'action du sulfure d'hydrogène sur une solution de chlorure stanneux. Le sulfure stannique SnS2 s'obtient par passage du sulfure d'hydrogène dans une solution de sel stannique. Les deux hydroxydes d'étain, Sn(OH)2 et Sn(OH)4, sont obtenus par ajout d'un hydroxyde soluble à des solutions de sels stanneux et stanniques. L'oxyde stanneux SnO, poudre noire insoluble, est obtenu par chauffage d'oxalate stanneux en l'absence d'air. En présence d'air, l'oxyde stanneux brûle pour former le dioxyde ou l'oxyde stannique, SnO2, solide blanc insoluble. Le dioxyde peut également être préparé par chauffage d'acide stannique ou en chauffant l'étain dans l'air à température élevée.


L'acide chlorhydrique concentré est la seule solution raisonnable, car effectivement il attaque l'étain, et pas le cuivre.
L'acide nitrique attaque surtout le cuivre et un peu l'étain. Et quand il attaque l'étain, il le transforme en un oxyde d'étain insoluble et gélatineux. Donc renonce à l'acide nitrique.
Le bifluorure d'ammonium est un produit à éviter. Si tu en verses sur les doigts, il provoque la chute des ongles. C'est horrible. On a la chair à vif au bout des doigts jusqu'à ce que les ongles repoussent, donc pendant des mois.
Seule solution raisonnable : l'acide chlorhydrique concentré. Seul ennui. Je ne sais pas si l'acide attaque aussi l'alliage de cuivre et d'étain qui se forme à la jonction cuivre - étain.