Ferrailleur, que du bonheur !

Mesdames, messieurs, bonjour.

Certains d'entre-vous ayant peut-être suivi ou grandi avec l'informatique à leurs côtés, vous avez sûrement déjà remarqué que vos vieux bousins, vos vieilles machines, celles que l'on affectionne encore parfois même pour autant qu'elles soient devenues obsolètes si ce n'est antédiluvienne, on toutes pris un grand coup sur la face. Ces tromblons font grise mine, et certains rient jaunes. Le Mirror n'y fera jamais rien, adieu éclat de la jeunesse ...

Pourtant, une petite bande de passionnés souhaitant revivre ces premiers jours de l'informatique personnelle naissante à l'aube des eighties ont décidé d'y croire, et surtout de comprendre l'origine de ce vieillissement prématuré de leurs chères vieilles bécanes marquées par le soleil. Parmis eux un acharné au profil très particulier : un vieux d'la vieille de l'industrie plastique. Trésor inestimable de savoirs, le vénérable ancêtre est venu à la rescousse de ses confrères pour résoudre le mystère. Découvrant petit à petit que cet impitoyable bronzage provenait d'une modification moléculaire du matériau dont les coupables étaient dû à un additif retardateur de flamme, la bromine (très utilisé à l'époque dans les années 80 pour que le plastique obtenu soit plus ou moins auto-extinguible) sous l'action des ultra-violets, nos compères ont cherché une parade pour inverser le processus.

Après quelques expériences il s'est avéré que le peroxyde d'hydrogène (communément appelé "eau oxygéné") faisait amplement l'affaire, c'est comme cela que pour traiter à moindre coût leurs surface, l'idée leur est venue d'en faire un gel. Les mains dans la chimie et beaucoup de matières à sauver, ils ont très vite trouvé la bonne recette. Efficace en quelques heures sous une lampe UV, le vieux matériel a retrouvé ses fières couleurs d'origines, et une valeur ajoutée qui n'est pas pour déplaire à ces collectionneurs.

Avis aux amateurs qui voudraient redonner une seconde jeunesse aux dinosaures de l'informatique. Ce pourrait être un bon argument pour leur éviter le rebut durant encore qqs années. Usé, jaunit, ça ne valait plus grand chose, mais ravivé cela suscitera toujours l'intérêt des amateurs, même les plus frileux. J'en vois qui font les yeux doux à cette trouvaille $_$ et d'autres qui y trouveront leur compte en repensant avec nostalgie à leurs vieux compagnons entassés sous la poussière du grenier ou du garage.

Je vous invite donc à jeter un oeil à leur produit nommé retr0bright dont la recette est librement accessible sur le site du projet.

Merci de votre attention !